Céramique à Way's Mills 2024
Expo-vente
Fabrica Ateleia est une marque à petite échelle qui se définit par la recherche et le travail d’une seule artiste. C’est en effet l’art de la table et de la maison qui est mis de l’avant par des pièces de céramique qui varient des unes aux autres, rendant ainsi chaque morceau unique et original. Ce sont des pièces de caractère qui ont été pensées et conçues afin d’apporter harmonie et élégance à une pièce, tout en faisant partie intégrante du quotidien.
Comme elle sent que la poterie l'a sauvée d'un futur qui ne lui correspondait pas, la guérison est un thème récurrent dans le travail d'Evelyn Charette. Elle ressent chaque geste au présent en touchant la terre. Parfois subtile, parfois explicite, elle aborde ce thème avec des collections telles que Le remède ou My Medicine. Sa nouvelle collection, La fleur, vise à rassembler les admirateurs de la beauté et de la douceur à travers un blason symbolique. Ses pièces, teintées de finesse et de douceur par les couleurs menthe et pêche, sont aussi ornées de motifs simples et réconfortants. D'autres œuvres, issues d'une pratique plus illustrative et intuitive, reflètent son lien profond avec le monde des arts visuels.
Depuis son enfance, Suki Craig aime jouer avec la terre, la pétrir et la sentir dans ses mains. Aujourd'hui, elle transforme cette passion en objets usuels et uniques, tout en rendant hommage à la nature environnante, malgré ses racines urbaines. Elle a besoin de travailler avec ses mains, de créer en laissant libre cours au mouvement du tour. Son travail se concentre sur la production de pièces utilitaires en petites séries et de pièces uniques destinées à l’enfumage et enrobées de terre sigillée. Les teintes d’ocre, de noir et d’orange brûlé sont obtenues avec des combustibles variés brûlés dans de vieilles chaudières en métal.
La pratique de Catherine De Abreu est intimement liée à sa façon d'exister : elle crée afin de mieux comprendre ce qui l’habite et à mieux communiquer. Sa démarche questionne la nature humaine et la société, et se tourne vers une consommation durable à échelle humaine. Grâce aux décalques apposés sur ses pièces, elle explorant des thématiques qui lui tiennent à cœur. Elle cherche à créer une connexion avec les gens à travers ses pièces faites à la main, espérant qu'une partie d'elle-même se transpose dans ses œuvres et nourrisse un lien fort entre le créateur et l'utilisateur final.
Pour Nadi artiste céramiste, les promenades au bord de la mer ou en forêt apportent un sentiment de bien-être et de plénitude. À travers ses créations qui accompagnent les rituels quotidiens, elle tente de nous ramener au moment présent, comme le font la texture d'un galet ou la douceur de l'intérieur d'un coquillage. Elle communique son amour pour la nature dans sa création d’objets céramiques faits de grès naturel. Les formes sont rondes, douces, réconfortantes et incitent au toucher. Elle utilise plusieurs techniques de fabrication dont le tournage, le moulage et le façonnage.
La pratique de Judith Dubord est formelle, combinée à une quête poético-ludique intime. Attirée par les savoir-faire et la transformation de la matière par le feu, elle travaille au tour et par façonnage, pour explorer le volume et la forme de contenant. Elle recherche les contrastes entre la forme et son décor, avec l’humour, l’exubérance et l’effervescence comme pierres angulaires de son langage visuel. La cohabitation entre sobriété et fantaisie, et l'exploration de la fine frontière entre délicatesse et désordre, sont au cœur de sa démarche. Ses thèmes de prédilection incluent l’intime, l’enracinement, la volubilité et l’incongruité.
Patrick Duclos allie classique et moderne, lustré et mat, jouant avec plusieurs niveaux de contrastes pour transformer une pièce utilitaire en œuvre d’art. Inspiré par des textures produites par ses outils faits maison, il rehausse ses pièces de motifs aléatoires. Après une première cuisson, il ajoute des glaçures lustrées faites à partir de matières premières. Motivé par un besoin profond de créer, il offre un choix face à la production de masse et invite les gens à se créer des rituels. Ses pièces, alliant des pratiques anciennes et des outils modernes reflétent les contrastes présents dans sa manière d'être.
La beauté de la nature est la principale source d’inspiration de Judith Faber. Depuis son enfance, passée dans les bois avec sa grand-mère huronne-wendat, son père métis aimant la chasse, et sa famille, elle a été marquée par l'immensité de la forêt et les enseignements de ses aînés.
Formes, textures, couleurs et tout ce qui s’anime dans la nature la passionnent. Des parcelles de cette création, y compris les animaux, se reflètent dans ses œuvres. À travers son travail de l'argile, elle appelle à protéger ce merveilleux dos de tortue : la Terre.
Chez ateleï, Leïla Firdaous crée des objets esthétiques, intemporels, pratiques et utiles, conçus pour apporter tranquillité et harmonie à la vie quotidienne. Utilisant des techniques de tournage, façonnage et moulage, elle fabrique ses propres glaçures et moules. La durabilité et les pratiques respectueuses de l'environnement sont essentielles à sa démarche. La collection LAGOM, inspirée de la philosophie de vie suédoise basée sur la simplicité, le naturel, et l'équilibre, adopte une esthétique contemporaine et épurée. Elle invite à ralentir le rythme de vie, avec des couleurs et textures inspirées des paysages hivernaux scandinaves.
Céramiste formée au Centre de Céramique Bonsecours (2014), Stéphanie Goyer-Morin est également bachelière ès arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2009). Fondatrice de Goye artiste céramiste, elle crée des œuvres à la fois décoratives et utilitaires dans son atelier du quartier Rosemont. Inspirée des contes de fées, elle infuse ainsi une dose de magie et d’absurde dans le quotidien à travers des objets capables de générer histoires et émerveillement.
V. Fleising utilise l’argile comme médium, car pour elle, c’est la matière qui nous unit tous : la terre. Elle travaille de manière instinctive, utilisant ses mains comme yeux et l’argile comme langage pour communiquer à travers les sens et le ressenti. Son objectif est que ses pièces fassent penser et ressentir, créant un sentiment de présence, de magie et d’exploration continue. Son identité artistique est inspirée par la nature, le ressenti, les couleurs, le mouvement Arts and Crafts, le surréalisme et l’art visionnaire. V. Fleising crée des objets à la fois utilitaires, sculpturaux et décoratifs, qui communiquent de manière alternative et complémentaire aux langues.
Paul Guidera rompt avec les traditions de la poterie tout en leur rendant hommage. Ses pièces sont parsemées de figures hybrides et narratives qui mélangent des références à l’enfance, l’adolescence, l’humain et l’animal. Ces créatures humanoïdes qui interagissent, interprètent des scènes du quotidien, puisant dans divers mythes et histoires de vie pour interroger les frontières de l’intime et de l’universel. Ses pièces ludiques et hybrides, allient le figuratif et l’utilitaire. Empruntant des éléments monstrueux, il floute le caractère fonctionnel et rend vivant ce qui semble inerte. Ces créatures imparfaites deviennent des compagnons animés, permettant de tisser des liens sensibles et intimes au quotidien.
Elizabeth Hamel vise à créer des œuvres d’une simplicité, d’une pureté et d’une délicatesse remarquables en se consacrant au travail de la porcelaine. Passée maître dans l’art de dompter le feu à chaque cuisson dans son four à gaz, elle obtient des extérieurs en porcelaine pure d’une blancheur immaculée, ainsi que des intérieurs en émail rouge de cuivre aux effets uniques et recherchés, oscillant entre rouges profonds et suaves céladons. En constante quête de beauté à travers son médium, elle crée avec passion des œuvres utilitaires modernes, raffinées, empreintes d’élégance et de légèreté.
Après 20 ans comme designer graphique, Isabelle Huot a ressenti un grand désir de se réaliser artistiquement en se détachant de l’ordinateur. En plongeant ses mains dans la terre, ce besoin a été assouvi. Ses céramiques sont inspirées par la nature : du germe à la fleur, du coquillage à la perle. Elle tourne, façonne et coule la porcelaine en jouant avec l’illusion de fragilité, amincissant les lèvres de ses bols et objets, ce qui pousse la matière à ses limites et augmente la difficulté technique du séchage. Enfin, elle fait des liens par la forme des contenants rappelant la tulipe, le calla, le coquillage, et le champignon.
Derrière la pratique de Juliette Joubert se cache l’idée du partage, ce qui l'a orientée vers l’art de la table. Elle utilise le tournage et le façonnage pour créer ses pièces, cherchant un équilibre visuel et technique. Elle aime jouer avec le contraste entre la rigueur, la structure et la symétrie du tournage, et les irrégularités et l’organique du façonnage. Sa pratique se caractérise par l'exploration de décors expressifs, marqués par l’imperfection, la spontanéité et le mouvement. Elle souhaite interpeller l’enfant intérieur de chacun. Elle aspire à ce que ses objets transportent les gens dans un univers doux et joyeux, plein de rêves et de poésie.
Eve m Laliberté chérit la rigueur et la contemplation requises pour la fabrication d’un moule et la précision qu’il procure à la multiplication d’une pièce. Elle aime la liberté des accidents révélés par des éclaboussures superposées au gré du parcours de son pinceau. Le façonnage et le tournage laissent l’empreinte du geste dans la matière et créer des imperfections parfaites. Elle est inspirée par les aquarelles japonaises, l’art nouveau, la forêt, le design industriel et l’architecture. Le cercle décorant ses pièces est une mise en abyme visuelle, où la matière brute transparaît dans un espace net à travers le chaos d’une décoration organique.
Michèle Lavallée utilise des formes, des dessins, et des gravures pour s'exprimer. Le geste répétitif sur le tour a un effet méditatif, tandis que le façonnage apporte un aspect organique à ses créations. Elle cherche à apporter de la beauté et des émotions positives dans la vie des gens. Elle accorde une grande importance à l'ergonomie de ses pièces. Récemment, elle a renoué avec l'utilisation d'une argile translucide, incitant à la réflexion à travers la lumière. Se voyant comme une artisane au cœur d'artiste, elle exprime sa sensibilité et son amour pour la nature, trouvant un équilibre et une motivation dans la création et l'expérimentation.
Le travail de Julie Lavoie gravite autour de la fabrication d’objets utilitaires pour les arts de la table et du thé, principalement cuits au four à bois à haute température. La cuisson au bois, technique ancestrale, guide ses créations en liant tradition et modernité. Julie développe sa signature visuelle avec des cuissons au bois, un processus exigeant physiquement et techniquement. Elle privilégie les teintes naturelles et les formes épurées pour que la matière et les effets de cuisson expriment leur propre langage. Les objets du quotidien, l’argile, l’eau, le feu, la forêt, le végétal, le minéral, et le passage du temps sont des éléments intégrants de sa démarche artistique.
Chantal McNeil est potière depuis plus de 10 ans. Pour ses pièces décoratives, elle utilise la technique de l'enfumage, qui ajoute des couleurs uniques au travail de la terre sigillée. Ses créations s'inspirent des couleurs de la nature, des côtes du fleuve St-Laurent, des bleus-gris de l'eau, du vert des forêts, et des noirs et rouilles des montagnes. Chaque pièce invite à « Jeter l'ancre ici » et capture la poésie du paysage au creux de la main, offrant un coin de pays à emporter avec soi, comme un galet choisi sur la plage.
La céramique est pour Sharlotte Novoa Guandique d'Art Hic et Nunc un moyen d'exprimer sa culture latine au Québec. Chaque œuvre est unique, reflétant une parcelle de son histoire et des moments marquants de sa vie. Sa passion et son expression se manifestent dans chaque pièce, et elle prend plaisir à dévoiler les histoires imperceptibles derrière elles. Sharlotte est aussi passionnée par le contact pur et unique avec l'argile, tout comme avec ses créations en acrylique sur toile.
Francine Potvin sculpte des objets theôrô, invitant à la contemplation, au rituel et à la poésie. Travaillant principalement par façonnage, elle explore la notion du vaisseau en tant que réceptacle à travers diverses formes. Dans ses propositions sculpturales, elle explore les connexions spontanées entre l'humain, le microcosme et le macrocosme et révèle des correspondances surprenantes entre les produits de la terre et le monde marin. Par son engagement artistique, qui est tout à la fois un engagement éthique, poétique et spirituel, elle souhaite rendre hommage à la prodigieuse inventivité de la vie à l’aspect sacré de toute chose.
Zacharie Potvin Williams est un artiste interdisciplinaire. Il apprécie l'argile pour sa capacité à brouiller les frontières entre les médiums. Il apprécie travailler avec la glaçure majolique pour sa stabilité et ses qualités proches de la porcelaine, en faisant une excellente base pour peindre des illustrations. Ses créations explorent les attributs magiques de la botanique, reflétant son intérêt pour le potentiel de guérison de la nature. Il cherche à brouiller les binarités, à maintenir une approche ludique et humoristique, et à créer des objets célébrant la nature et sa sexualité expansive, tout en étant fonctionnels.
Christian Roy est potier depuis 1998. Il a tourné pour plusieurs potiers du Québec pendant plus de 15 ans et, depuis 10 ans, se consacre à sa propre production. Ses pièces, tournées et gravées à la main, s'orientent vers l'art de la table, visant à mettre en valeur la nourriture. Sa collection se situe entre l'art traditionnel et contemporain. Il investit beaucoup de temps à peaufiner sa technique, croyant que la beauté d'une poterie réside dans son ergonomie et l'expérience qu'elle nous procure.
Marie-Ange Samon est céramiste depuis 30 ans, utilisant une technique ancestrale qu'elle a affinée au fil du temps dans une direction contemporaine. Elle s'inspire de ses racines, de la mémoire sacrée universelle et de son amour des animaux. Son travail se fait en façonnant à partir de colombins et de plaques de porcelaine.
Sa pratique se fait sur un tour à potier pour les pièces utilitaires et en façonnage pour les pièces sculpturales. Marko Savard navigue entre ces deux univers tout en cherchant une satisfaction et un équilibre. Sa production est composée de petites collections d'objets revisitées à l'occasion, tantôt ludiques et colorées, d'autres fois plus sobres et obscurs. Il propose avec les objets qu'il fabrique une vision bien personnelle de la céramique qui portent bien sa signature.
Dans son atelier de Gore, Joan Scott produit une large gamme de formes en grès et en porcelaine, puisant son inspiration créative dans la tranquillité de l'environnement, qui se reflète dans les couleurs et les textures de terre. Le fait de travailler par cycles, en tournant, façonnant et cuisant de petits lots de pièces, lui permet d'explorer de nouvelles formes. Pour les pièces fonctionnelles, elle vise la simplicité et la fonctionnalité, en fabriquant à la main toutes les glaçures à partir de matériaux bruts. Une grande partie de son travail actuel est cuit dans un petit four anagama, un four à bois japonais traditionnel.
Depuis l'enfance, la terre est le matériau de prédilection de Marie Serreau. En 2000, elle retrouve la terre à Montréal et suit une formation de céramiste à l'Institut européen des arts céramiques en France en 2002. Après ses études, elle voyage et collabore avec des céramistes dans plusieurs pays, enrichissant ainsi sa réflexion artistique. Maintenant installée à Pointe-Saint-Charles, elle travaille la faïence, appréciant sa souplesse et sa couleur. Elle se laisse guider spontanément dans le décor, peignant et gravant chaque pièce unique. Elle explore également la sculpture avec des personnages et des poupées gigognes, racontant des histoires liées à l'enfance.
Fabienne Synnott traite chaque pièce comme une composition à part entière, émergeant nécessairement de la terre tout en en conservant la trace. Son inspiration découle de la nature. Fascinée par le "primitif", elle cultive une qualité de présence dans son contact avec la terre. Son processus artistique consiste à apprivoiser les contraintes et à laisser libre cours à la spontanéité du geste. Ses pièces, inspirées à la fois des traditions britanniques et japonaises, se distinguent par leur forme fluide et visent à devenir un portail vers soi, magnifiant ainsi les rituels quotidiens.
Pour Bianca Lee Thibert, la pratique de la céramique est une forme de médiation. Le glissement de l'argile sous ses doigts lui procure un sentiment de grande sérénité. Elle garde en tête qu'elle travaille en collaboration avec une matière vivante et lui laisse l'espace de s'exprimer. Retoucher ses pièces après les avoir tournées est pour elle un dialogue intime avec la matière. Ses créations portent ainsi en elles le souci du détail et le geste conscient de mettre de la beauté dans la vie quotidienne. Ce qui la guide constamment est le désir d'apporter douceur et soin dans les gestes et rituels du quotidien, invitant à ralentir et à apprécier.
Depuis 2018, Pascale Tétreault apprend les différentes techniques du métier en côtoyant et en travaillant pour d’autres céramistes. Diplômée en design graphique et actuellement étudiante en histoire de l’art, elle combine les cultures visuelles contemporaines et anciennes dans l’élaboration d’objets fonctionnels et sculpturaux. Elle aime mélanger les techniques et présenter constamment de nouvelles créations.
Sentier d'exposition
Le Sentier des Arts du feu
Exposition collective extérieure
Performances, démonstrations et conférences
Dans le cadre de Céramique à Way's Mills
Du 21 juin au 1er juillet, 10h à 18h
Vernissage : 20 juin, 17h
Centre d’art Rozynski
2133, chemin de Way's Mills
Barnston-Ouest (Québec) J0B 1C0
Photo : Noémie Sylvestre
Photo : Noémie Sylvestre
Photo : Noémie Sylvestre
Photo : Noémie Sylvestre
Un hommage aux artistes de Way’s Mills
Au tournant des années 1960, se forme dans le hameau de Way’s Mills une communauté d’artistes originaires de Montréal, travaillant le métal et la céramique. Composée de Morton Rosengarten, Louise Doucet et Satoshi Saito (Doucet-Saito), Wanda Rozynska et Stanley « Buddy » Rozynski (Rozynska Pottery), s’y joint, un peu plus tard, George Foster. Ensemble, ils ont fait de Way’s Mills un endroit exceptionnel où se confond, encore aujourd’hui, l’art et la vie.
En présentant le travail d’artistes pratiquant les arts du feu, cette exposition vise à honorer ceux et celles qui ont contribué à l’établissement et au développement de l’atelier-école de Wanda et Buddy, maintenant devenu le Centre d’art Rozynski.
Les arts du feu
Les arts du feu sont des activités de production qui reposent sur la transformation de matières minérales par la chaleur : roches (métaux), terre (argile) et sable (silice). Apparus en Mésopotamie il y a plus de 4000 ans, ils se perfectionnent au cours de l’âge du bronze. En se basant sur les fours de cuisson de l’argile, on développe alors des fournaises permettant d’atteindre des températures suffisantes pour réaliser des alliages de métaux. C’est au cours de cette période qu’apparait le verre, fabriqué à partir de sable fondu. Invention romaine, le soufflage du verre émerge plus tardivement, il y a 2000 ans.
Aujourd’hui, les arts du feu comprennent les pratiques de nature artisanales et artistiques liées à la céramique, la métallurgie, le verrerie et l’émaillerie. Si les artistes participant à cette exposition travaillent des matériaux différents, ils partagent une passion commune pour la transformation, par le feu, des matières fondamentales de notre planète.
Artistes
Émaux sur métal
Céramique et verre
Métaux
Métaux
Céramique
Céramique et métaux
Verre
Commissaire
Bruno Andrus, PhD, est souffleur de verre, historien de l’art et chercheur indépendant.
Ses œuvres ont été exposées internationalement et font maintenant partie de collections muséales. Au cours de sa carrière, il a combiné sa passion pour l’art et le verre soufflé, avec ses intérêts scientifiques en histoire et en anthropologie. Sa pratique artistique actuelle en recherche-création, inspirée de l’archéologie expérimentale, est orientée vers l’investigation des technologies et techniques antiques du travail du verre en fusion.
Son mémoire porte sur l’histoire du verre soufflé et des métiers d’art au Québec. Sa thèse de doctorat met en lumière l’impact d’Expo 67 sur le développement international du verre d’art. Les différentes connaissances et savoir-faire qu’il a acquis l’amènent à offrir des publications, expositions, conférences, cours, stages et formations portant sur plusieurs sujets.